LE DÉCANORME

LE DÉCANORME

I
            Marchons unis ! Pour nos aïeux et aïeules pour notre patrie et pour notre bien-être collectif. Il est bon d’observer rigoureusement cette norme impérative dérivée de notre devise : « L’union fait la force » qui à la fois, nous rappelle les prouesses de nos Titans unis entre eux et notre passé glorieux et exprime aujourd’hui la nécessité de nous unir de toute urgence dans un État qui connaît une crise chronique de la bonne politique dans contexte économique catastrophique. 
Malheur nous si, à tout jamais, nous perdons de vue cet idéal d’union hérité de nos grands A Ancêtres qui, hélas ! S’éclipse de notre sphère d’action, entraînant la division, les luttes fratricides, l’insécurité, le chaos... ! 
Nous devons nous hâter d’y remédier efficacement, unissant nos apports clés, remplissant nos DEVOIRS, communiant dans un même idéal de fraternité pouvant nous souder les uns aux autres ...

Il faut entendre par « Nous » ci-dessus mentionné, le populo, l’élite économique, la classe politique, la classe religieuse, l’élite de l’ensemble des intellectuels formés, d’une part, des meilleurs esprits à l’avant-garde de la société dont le génie créateur favorise largement, par ses interventions, l’amélioration du présent, du passé et de l’avenir, participe, à un fort pourcentage, au bien-être de l’humanité, influence le développement social augmente le nombre des éléments de la culture nationale et des phénomènes de la civilisation ... et, d’autre part, caractérisé par la critique savante, l’analyse correctrice, doctrines politiques savamment élaborées, un régime économique florissant, un système politique original et de très bonne structure, des mouvements artistiques, des écoles littéraires, des mouvements sociaux de grands envergure, des ouvrages, traitant de la solution au problème d’Haïti, des inventions, des philosophies, etc. 

TOUT EST POSSIBLE PAR LA FORCE DE L’UNION.

II
Protestons avec véhémence contre les Traîtres comme les prévaricateurs jusqu’à ce que la justice sévisse contre eux ! 
III
Soyons seuls maîtres de notre sol et de tout ce qui s’y trouve, de nos eaux territoriales et de tout ce qu’elles contiennent, ... 
Le Chef de l’État est tenu d’être le garant de la souveraineté nationale, de l’indivisibilité de la République, de l’intégrité territoriale, de l’intangibilité des frontières, de l’indépendance nationale vis-à-vis de l’extérieur, de la cohésion sociale, etc. 
 
IV
Formons des fils et filles libres, forts et prospères ! 
De ces trois adjectifs dérivent trois noms dont « Liberté », « Force », « Prospérité », impeccablement ordonnés, à l’aide desquels je (Poète F. J. Frantz Boursiquot) compose la devise qui n’est pas des moindres, savoirs « Liberté ! Force ! Prospérité ! » 
En effet, nos fils et nos filles sont d’autant plus prospères qu’ils sont plus libres et forts. De ce fait, nous devons nous atteler sans trêve, à leur formation compétitive, mobilisant toutes nos ressources. 
Par ailleurs, la prospérité est une avancée phénoménale et la résultante de la liberté et de la force à tout point de vue d’un peuple donné. 
 Nos fils et fille sont libres, d’une part, d’exercer leurs droits, de dénoncer lers abus, en entravant la jouissance et, d’autre part, de remplir leurs DEVOIRS et de promouvoir le bien commun. 
Nous devons nous dévouer à nous rendre, premièrement, forts par le culte de DIEU, nos propres armées : Armée de terre, Marine nationale, Armée de l’air et Gendarmerie nationale, l’instruction morale (Éthicologie), l’éducation, les recherches érudits, les acquisitions de connaissance supérieure, les efforts sans cesse répétés ... et, deuxièmement forts en défense et sécurité nationales, en combat, en infrastructures, en superstructures, en développement agricole, en élevage du gros et menu bétail, en exploitation de nos ressources, en économie maritime, en sciences exactes, savoir « Mathématique, Physique, Chimie », en Littérature, en art, en sport ...
Le plus grands honneur à Dessalines, à notre pays, à notre drapeau, à nos célèbre aïeux et aïeules consiste à professer la Mystique du dépassement, à nous dévouer à promouvoir notre capital social, augmentant, grâce à notre génie créateur, notre patrimoine culturel, à poursuivre avec persévérance les avancées phénoménales, à réunir les conditions pour être un grand peuple, à prendre la ferme engagement d’accomplir, à nos risques et périls, la noble haute mission de former des fils et filles libres, forts et prospères. 


V
Prenons garde que les prédateurs de la race noire ne fragilisent la fraternité entre nous dont les implications sont l’amour, le bien vivre ensemble, le respect de la règle d’or : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ! », la tolérance mutuelle et rationnelle, ... nous séduisant par leur fortune et nous armant les uns contre les autres !
La fraternité, la valeur chrétienne et morale, sentiment du DEVOIR, est la cause de l’indépendance d’Haïti qui est uniquement un prodige de l’Éternel des armées. 

Aussi, pour exprimer notre gratitude à l’égard de cette intervention miraculeuse, devons-nous célébrer solennellement la FRATERNITÉ Haïtienne chaque premier janvier dans toute les églises, sur toute l’étendue du territoire national et dans la diaspora, proclamer ce haut fait, savoir notre victoire sur l’armée napoléonienne et prendre la grande résolution historique de ne plus nous entre – détruire. VIVE VIVE LA FRATERNITÉ À TOUT JAMAIS !

VI
Bêchons joyeux dans l’espoir d’un lendemain meilleur par une moisson agricole abondante !
VII
Fortifions – nous de nos champs fructifiés, de notre élevage du gros et men bétail et de nos fruits de mer que DIEU nous donne à profusion et que, malheureusement, nous n’exploitons pas faute de politique d’intensification halieutique ! De ce fait, il nous faut un Ministère de la pêche, de l’économie maritime et de la Protection côtière. 
 La solution à l’insécurité alimentaire procède de la synergie efficace, résultant des efforts conjugués bien calculés du Ministère de l’Agriculture, ... et du Ministère de la Pêche, de l’Économie maritime et de la Protection côtière dont nous souhaitons l’avènement au plus tôt. 
 En outre, nos ressources halieutiques, minières, ... bien gérés et exploitées, peuvent enrichir Haïti, transformée, hélas ! En République bananière.
                                                         
VIII
             Invoquons le Roi de l’Empyrée, le DIEU des preux, l’unique Dieu tutélaire d’Haïti, le Souverain des cieux, qu’il prenne sous sa garde infinie nos droits, notre vie ... ! 
 Nous devons prôner le culte de DIEU pour la jouissance de nos droits, la sauvegarde d’Haïti, le bien-être, le progrès ... 
L’ÉTERNEL est digne de notre glorification eu égard au miracle de l’indépendance d’Haïti qu’il a opéré en notre faveur. 
 Oui ! En vérité, l’indépendance d’Haïti est uniquement l’œuvre du DIEU TOUT- PUISSANT dont l’haleine créatrice fit sortir du néant les grands éléments : cieux, air, feu, terre, mer, et sources d’eau. 

IX
                      Posons des actes héroïques pour notre drapeau, pour notre patrie ! Car il est beau de mourir pour le drapeau, pour la patrie. 
X
        Ayons l’âme aguerrie et nos propres forces armées : Armée de Terre, Gendarmerie nationale, Marine nationale et armée de l’air !
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               Voilà le plan NORMALISME en 10 normes d’or, tirées de notre Hymne nationale, à suivre rigoureusement pour bâtir une Nation théocratique, souveraine, forte, éclairée et prospère où règnent DIEU, la justice, la raison le bien vivre ensemble, la paix, la vertu le sentiment du DEVOIR, l’ordre, la sécurité, la stabilité, la méritocratie, ... et où il fait bon vivre !

     Voilà, en outre, les 10 voies que nous ont tracées nos grands Ancêtres à emprunter pour parvenir au progrès et dont les constitutions à venir et les plus grands partis politiques doivent s’inspirer. 



Poète F. J. Frantz Boursiquot

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